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Des miettes de Gnom(e)
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5 avril 2007

John GRISHAM

« le client », c’est l’histoire d’un petit garçon de 11 ans, Mark Sway, jeune délinquant au grand cœur, qui assiste avec son petit frère de 6 ans, Ricky, au suicide d’un avocat de la mafia, Jérôme Clifford.

Pourquoi Clifford se suicide t’il ? il est l’avocat d’un truand de la mafia. Ce truand a tué un sénateur et caché le cadavre dans le garage de Clifford ! Comme le cadavre n’est pas encore retrouvé, le truand ne peut être jugé….. le stress et l’alcool mènent Clifford au suicide car il a peur et ne sait plus comment se tirer de ce mauvais pas.

Sur les traces de Mark, seul témoin et confident de l’avocat (il a tout essayé pour l’empêcher de se suicider), il y a tout d’abord le FBI qui veut coûte que coûte faire condamner Muldano (le truand) et bien sûr la mafia qui veut tuer l’enfant pour ce qu’il sait. Comme si cela ne suffisait pas, Ricky est en état de choc suite à la scène et la mère de Mark perd son emploi. Mark, avec en tout et pour tout 1 dollar en poche, prend un avocat, Reggie qui va faire son maximum pour le sortir de là.

Dans ce roman, on retrouve, comme d’habitude, le milieu judiciaire et celui des avocats. Cette fois-ci, un enfant au cœur de l’action. Un gamin rusé, intelligent et débrouillard qui va se lier d’amitié avec Reggie, la cinquantaine, ancienne alcoolique qui ne voit plus ses enfants depuis un divorce houleux qui l’a menée en hôpital psychiatrique.

Les personnages sont croqués à la perfection. On a envie de protéger et d’aider ce gamin effronté, on espère que le petit Ricky va émerger du coma, on déteste l’avocat Foltrigg, on adore Reggie….

Si côté judiciaire, c’est toujours aussi prenant, ce n’est pas mal non plus côté psychologique. Mark incarne à la perfection ces enfants du divorce, dans une famille nécessiteuse où la mère est seule à subvenir aux besoins de la famille. Il a le rôle de l’homme de la maison et voue une haine féroce à son père qu’il a réussi à chasser de la maison.

On voit bien en lui la dualité de l’enfance et de l’adulte, l’envie qu’on s’occupe de lui et la responsabilité qu’il a sur ses épaules, de s’occuper de sa mère et de son frère. Auprès de Reggie, il trouve le réconfort maternel et adulte dont il a besoin. En même temps, on ne peut être qu’épaté devant son inventivité, ses coups en douce face au FBI, les traquenards dont il se sort avec habileté…. Lorsque l’avocat général (ou procureur, je ne sais plus) Foltrigg lui dit « tu es un sacré emmerdeur », on ne peut que sourire tant c’est la vérité.

Quand vous aurez lu ce roman, je vous conseille de regarder le film, avec Susan Sarandon (« Thelma et Louise ») dans le rôle de Reggie et Tommy Lee Jones dans celui de Foltrigg….

LA LOI DU PLUS FAIBLE

« la loi du plus faible » est un des livres que j’ai le plus aimés de John Grisham : l’histoire d’un avocat genre « petit con prétentieux » qui a la suite d’une prise d’otage par un SDF va se remettre en question et œuvrer pour les plus démunis.

Plus psychologique que judiciaire, ce roman est une analyse très fine de la remise en question de tout individu suite à une situation de stress.

Dans ce roman, un jeune avocat carriériste est pris en otage avec une dizaine de ses collègues par un homme SDF qui se fera tuer au cours de cette prise d’otage. Cela va constituer un électrochoc pour le jeune avocat qui va alors rechercher qui était ce SDF et comment il en est arrivé là. Il va rencontrer un homme qui travaille depuis des années au service des pauvres et grâce à lui, va trouver sa voie, en attaquant par la même occasion le cabinet prestigieux qui l’employait…

Ce qui est très intéressant, c’est de constater à quel point l’instinct de survie permet à l’individu de se retrouver. Celui-ci va laisser tomber sa carrière, sa vie de couple, son avenir pour combattre aux côtés des plus faibles. Il y risquera sa vie mais y gagnera son âme.

Pour une fois, il ne s’agit pas de « faire cracher » une grosse somme à une société mais de permettre à des sans abris de pouvoir vivre. Au travers d’une jeune femme noire décédée avec ses 3 ou 4 enfants, on se retrouve au côté d’une amérique pauvre et affamée, dans les associations caritatives qui ne tiennent debout que grâce à quelques âmes et ça fait mal au lecteur, ça donne envie de se battre également.

C’est effarant de constater à quel point l’homme peut se perdre avec l’argent et se retrouver (au sens philosophique) lorsqu’il n’en a plus. Quand il ne reste que la bonne volonté et l’amour, qui peut tenir ? Plus qu’on ne croit…

LA TRANSACTION

« la transaction » est un roman que j’ai moins aimé, voire pas du tout, que les précédents. Le thème est éculé : l’ascension d’un jeune avocat.

Cette histoire est l’inverse de « la loi du plus faible ». Ici, c’est un jeune avocat commis d’office qui défend les nécessiteux qui va se retrouver en pleine ascension et gagner beaucoup d’argent, jusqu’à se perdre.

Cet avocat a commencé par un poste d’avocat commis d’office et conclut un jour marché qui mène son client à la prison à vie. Il a en effet marchandé cette peine et cette action lui permet de décrocher une belle affaire, avec beaucoup d’argent : il va pouvoir créer son propre cabinet, débaucher quelques uns de ses anciens collègues et attaquer (et bien sûr gagner) contre des grosses sociétés. D’affaire en affaire, le jeune loup aux dents longues prend des risques ( ou du moins suit facilement les conseils et les manigances d’un escroc) et se complaît dans le luxe, il en vient à négliger les principes les plus élémentaires et à se fourvoyer.

Un jour, heureusement (car franchement, il est « à claquer »), la justice va lui tomber dessus : en effet, l’homme qui le renseignait et lui permettait de gagner ses causes, disparaît  les mains pleines… commence alors l’enfer pour le jeune avocat. Il se retrouve attaqué par tous ceux qui l’adulaient , arnaqué, l’argent qui coulait à flots diminue, le monde entier est contre lui… et le lecteur se dit que c’est bien fait.

Heureusement, parmi ses employés (rappelez vous : d’anciens collègues) certains ont gardé la tête froide et vont l’aider à s’en sortir. Finalement, cela aura été une belle leçon.

Ce livre me fait penser à « avoir tout eu et tout perdu »… mais arrivée à la fin du bouquin, je ne pense pas que j’achèterai le prochain…. Je l’emprunterai… je n’ai à aucun moment eu de la sympathie pour le « héro » de cette histoire et n’aurait-ce dépendu que de moi, il aurait « dégusté » beaucoup plus…. d'ailleurs, j'ai déjà oublié jusqu'à son nom....

Pas de Noël cette année, de John grisham

C'est un petit livre sympa (que j'ai lu en 1 heure dans le TGV) et que je vous conseille en cette période de fêtes.... Un couple décide ne pas fêter Noël parce que leur fille est partie en voyage à l'autre bout du monde pour 2 ans et qu'ils en ont assez de dépenser autant d'argent pour noël entre les décorations de la maison, les cadeaux, la nourriture, etc... et bien sûr, comme tout bon américain qui se respecte, ils ont tort vis à vis de la société et cette société va leur faire vivre l'enfer... jusqu'à la fin qui m'a fait rire.

J'ai découvert un John Grisham que je ne connaissais pas, un style amusant, loin des complications et des tracas judiciaires auxquels il m'avait habituée dans ses autres livres. ce livre m'a rappelé par sa simplicité "la loi du plus faible" qui était dans le même esprit : simple et sympa et moraliste.

Il est en livre de poche... n'hésitez pas à vous le procurez et passez un peu de temps à rigoler de la situation burlesque dans laquelle ce couple s'embourbe (couple sympathique...mais on a du mal à imaginer pareille situation en France). vous passerez un moment sympa ou un trajet de train qui passera vite ! garanti !

LE CLIENT

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Commentaires
G
Pas de Noël cette année m'a bien fait rigoler, surtout que je suis parfois un peu anti-Noël moi-même! ;-) J'ai lu aussi Le Clandestin, qui m'a plu plus pour la découverte de l'Italie par un Américain que pour le suspense lui-même! <br /> <br /> Je découvre ton blog, j'aime beaucoup!
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H
Je suis fan de Grisham et je lis tous ces livres. Je viens d'ailleurs de me prendre chez France Loisirs "L'accusé". Cependant, j'ai peur qu'il se "laisse aller". En effet, le dernier que j'ai lu de lui "Le clandestin" m'a passablement ennuyé.
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