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Des miettes de Gnom(e)
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23 janvier 2007

Maxime CHATTAM

L’âme du mal, de Maxime CHATTAM

Abandonnés au fond de la forêt ou de hangars vétustes, des cadavres comme on n'en a jamais vu, mutilés de façon rituelle, porteurs de messages cabalistiques semblables à ceux que laissait derrière lui le Bourreau de Portland, avant qu'une balle dans la tête ne vienne à bout de sa carrière…

Le tueur serait-il revenu d'outre-tombe ? S'agit-il d'une secte particulière qui prélève toujours les mêmes morceaux du corps de ses victimes pour d'étranges cérémonies ? Des bibliothèques ésotériques aux égouts de la ville, l 'inspecteur Brolin et une jeune étudiante en psychologie plongent dans une enquête infernale, tandis que la police scientifique et la médecine légale se perdent en conjectures.

Et peu à peu, des brumes mystérieuses de la Willamette River va surgir un secret effroyable que nos limiers devront affronter au péril de leur âme.

L'Ame du mal : un suspense implacable, un rythme palpitant, des découvertes hallucinantes, un dénouement spectaculaire et jusque-là, pour le lecteur, pas une seconde de répit.

Mon avis :

Je suis tombée sur ce bouquin par hasard, au détour d’un présentoir dans ma librairie habituelle…. Je suis restée estomaquée par la lecture des premiers chapitres et ai dévoré purement et simplement ce premier volet d’une trilogie passionnante et terrifiante.

Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre, c’est que le personnage principal étant un « profiler », la part belle est donnée à l’analyse psychologique du personnage, ses déductions pour trouver une trace du criminel, et franchement, on court avec lui tellement on s’y croirait !

Le personnage principal, Joshua, garde également une part de secret et d’ombre qui ne sera pas révélée au cours du livre, ce qui fait qu’on reste sur sa faim arrivé à la fin du roman et on attend avec impatience le suivant !

Je pense qu’on peut comparer cette histoire et la façon d’écrire de Chattam à un mélange entre Stephen King et Thomas Harris (le silence des agneaux). Les scènes d’assassinat ou de découverte des corps sont franchement morbides et sanguinolentes (même carrément « gores ») mais d’un tel réalisme que j’ai eu du mal à éteindre ma lumière le soir qui a suivi cette lecture…

Ce qui est très effrayant, c’est de penser que ce jeune auteur n’écrit pas comme ça, en inventant… non, il a fait des années de recherches sur le Mal… et ça, c’est terrifiant

In Tenebris, de Maxime CHATTAM

Des dizaines et dizaines de personnes ont disparu à New York dans des circonstances étranges. La moitié d'entre elles n'a pas été retrouvée. Julia, elle, l'a été. Elle est découverte vivante, scalpée dans un parc. Sa photo figure au milieu d'une soixantaine d'autres …

Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, aidée par Joshua Brolin spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de New York ? Et si Julia avait raison ? Si c'était le diable lui-même ?

Mon avis :

On retrouve dans ce 2ème volet de la trilogie, notre « héros » Joshua, qu’on avait laissé bien fatigué et démoralisé (c’est le moins qu’on puisse dire) à la fin de « l’âme du mal » qui , on l’espère, va reprendre goût à la vie. C’est mal parti car dès le début du livre, on apprend qu’il a changé de travail, de ville… heureusement, les meurtres eux arrivent très vite, encore plus effrayants que dans le premier tome (je ne vous cacherai pas que j’ai plutôt perdu l’appétit durant ma lecture… certaines descriptions sont tellement terribles que je me demandais s’il était possible de trouver pire par la suite… et bien oui, Chattam est champion pour cela !

« In Tenebris » se passe bien dans les ténèbres, qu’elles soient psychologiques ou à la tombée de la nuit…

En bref, pas de déception à la lecture de ce roman, il est bien dans la logique du premier et le personnage de Joshua tient la route.

Maléfices, de Maxime CHATTAM

Portland est sous le choc. Un criminel s'introduit dans les maisons pour y déposer des araignées parmi les plus dangereuses au monde. Les unes après les autres, les familles comptent leurs blessés, leurs morts. Dans le même temps, on découvre dans la forêt des corps de femmes entièrement momifiés dans de la soie d'araignée. Les victimes sont vidées de leurs organes, comme aspirées. Les rumeurs les plus folles se propagent...

Joshua Brolin et Annabel O'Donnel s'immiscent dans l'enquête. L'ex-profiler du FBI et la détective new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Quel est ce monstre, qu'on surnomme bientôt Arachné, et dont les empreintes sont celles de personnes disparues ? Comment fait-il pour entrer chez ses victimes sans jamais être vu, sans effraction, et enlever ses proies en pleine nuit au nez et à la barbe de toute la famille ? Peu à peu, on commence à murmurer le pire. Et s'il n'était pas humain ?

Maléfices : un thriller explorant l'une de nos peurs les plus répandues, celle des araignées. Un suspense mené tambour battant, et la terreur à tous les coins de page.

Mon avis :

Alors là… ce bouquin, j’ai attendu plusieurs mois avant de le lire parce que moi et les araignées, on ne s’aime pas du tout…

Dans ce dernier volet de la trilogie, Chattam secoue bien son lecteur et l’emmène aux « bornes des limites »… On a peur, vraiment et on stresse… mais on lit quand même et on apprécie l’enquête.

A la fin de ce roman, quelques mots de l’auteur nous expliquant le pourquoi de ses recherches et surtout, « qu’il ne sera pas responsable si un jour on relevait des similitudes entre sa trilogie et la réalité » !!! Vachement rassurant !

Franchement, c’est une trilogie qui vaut le déplacement. Psychologiquement, on découvre les personnages sur les 3 romans et aucun ne se contredit, tout s’enchaîne et se tient.

Le 5éme Règne, de Maxime CHATTAM (sous le pseudonyme Maxime Williams) Edition Le Masque, 485 pages

Prix de littérature fantastique "Fantastik'Arts" - Festival de Gerardmer 2003

Le jeune auteur de ce roman dans la lignée des ouvrages de Stephen King a obtenu l'édition 2003 du Prix du roman fantastique du festival de Gérardmer ! A découvrir d'urgence...

Ils sont cinq adolescents emmenés par Sean-le-rêveur, des gamins sans histoires ; Ils vivent à Edgecombe, une petite ville de Nouvelle-Angleterre bordée de forêts séculaires. Il ne s'y passe pas grand chose, jusqu'au jour où ils découvrent un vieux livre dans un grenier poussiéreux. La tempête qui éclate alors aurait dû les avertir mais ils n'ont pas écouté ce signe du ciel... Le mal est aussitôt apparu. D'abord les yeux rouges et menaçant tapis dans les recoins sombres de la ville, puis ces hommes au charisme effrayant, semblables à des vampires. Enfin ces enfants qui disparaissent inexorablement et dont on ne retrouve que les corps martyrisés. L'automne se profile, les orages se multiplient tandis que Sean et ses amis cherchent dans le grimoire la solution à la terreur qui s'abat sur Edgecombe. Et si ce livre détenait la réponse au grand mystère de l'Homme, ce qui se passe après la mort ? Et s'il ne fallait en aucun cas tourner les pages ? Entre récit fantastique et roman à suspense, Le 5e règne relate l'affrontement ultime pour le Pouvoir et la vérité sur le rôle de l'homme dans l'univers. Un roman qui n'a de cesse de surprendre jusqu'à son dénouement spectaculaire.

Mon avis :

Si vous avez lu « Ca » de Stephen King, vous aurez une grosse impression de « déjà vu », voire de « plagiat ». L’histoire est vraiment calquée sur celle de Stephen King, avec le talent en moins, on est très loin de sa trilogie sur le mal.

Cette bande d’adolescents rappelle étrangement celle des adolescents de « Ca », composée de garçons et de filles, 2 des garçons étant amoureux de la même fille, cette fille étant une bagarreuse, un des enfants est noir, un est diabétique (contre asthmatique chez Stephen King), le monstre apparaît sous des traits divers et chacun peut le battre selon ses croyances (tout comme dans « Ca » le clown apparaissait sous différentes formes et pouvait être combattu par le produit d’inhalation , ici le monstre peut-être combattu à la peinture pour les adeptes de « paint-ball » et par l’insuline pour les diabétiques)…

De même, le mal apparaît auprès d’un pont, dans une usine en ruines (contre un vieux château, il me semble, près d’un pont dans « Ca ») ; de même, la bataille finale sur un plan astral a un goût de « déjà lu », sans parler de la tempête finale qui a un air de « la tempête du siècle » de Stephen King.

Ceci dit, c’est bien écrit et l’auteur (né en 1976, donc jeune) « avoue » être influencé par Stephen King. Je pense qu’il est bien de le lire que si on n’a pas lu Stephen King, afin de garder la surprise.

Quelques scènes spectaculaires également m’ont donné le frisson

Voici l’adresse du site consacré à Maxime CHATTAM.  A première vue, c’est lui-même qui a monté ce site et il nous livre ses propres opinions sur les 3 enquêtes présentées dans la trilogie. Il y a des liens avec l’univers de chacun des 3 livres, chacun derrière une porte et il faut répondre à une question sur  les 3 tomes afin qu’il n’y ait pas de lecture intempestive gâchant le plaisir du roman si on n’est pas rendu au bout.

Ce site est très bien fait : Maxime Chattam nous explique également, dans l’éventualité où des adaptations cinématographiques seraient tournées, quelq acteurs il voit dans tel ou tel rôle..

Je vous le conseille si vous avez aimé son écriture, ce site est un très bon complément

www.maximechattam.com

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Commentaires
H
J'ai beaucoup aimé ce roman. J'ai le second "In tenebris" dans ma PAL, pour le 3ème, ce sera sans moi, il y est question d'araignées dans le résumé, ça me rend folle
Répondre
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